• - The Pirouettes : 2016 (en ce temps-là)

    - Jo Wedin & Jean Felzine : La valise

    - Suede : No tomorrow

    - Madato : 17 miles

    - Agency : Empty summer houses

    - HINDS : Bamboo

    - The Rebels of Tijuana : Bangs

    - King Gizzard & The Lizard Wizard : Trapdoor

    - Mary Céleste : A la dérive

    - Laurent Saligault : Ma vieille Honda

    - ALGO : The misundertsanding

    - Farewell Dear Ghost : We were once wild


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  • Bye bye Bowie ...

    Par Baptiste et Gérald PETITJEAN.

    Bye Bye Bowie

    David Bowie est mort, vive David Bowie ! Pour finir, il aura réussi à organiser à la fois la sortie de son dernier album "Black Star" et sa propre sortie. Protéiforme est un adjectif qui pourrait résumer sa carrière et ce qu'il représentait. Une capacité innée, et presque magique, à ingurgiter des influences, à les déconstruire et à les restituer transformées, magnifiées. Un mouvement qui a très rapidement abouti à faire de Bowie une inspiration, qu'elle soit majeure ou partielle, de la plupart des groupes de pop et de rock. David Bowie, ou l'art de toujours rester dans l'air du temps, et parfois même l'art de s'inscrire au-delà de l'air du temps et au-delà des modes. C'est le sens du slogan bien trouvé par le label américain RCA chargé d'orchestrer la sortie de l'album "Heroes" en 1977 : "There's Old Wave, There's New Wave, and There's David Bowie". 

    Tant il a marqué par sa musique et sa personnalité fantasque les 40 dernières années, nous avons demandé à plusieurs personnalités d’exprimer en quelques phrases le lien qu'ils ont entretenu et qu'ils continueront d'entretenir avec cet artiste. David Bowie et eux...

    Pierre Mikaïloff (musicien, journaliste et écrivain, qui a publié en 2015 les livres "Post-punk - 1978-85" avec Pierre Terrasson et "Françoise Hardy, tant de belles choses") :

    Bowie, c’est un artiste sur lequel je n’accrocherai pas vraiment jusqu’à la sortie de "Low". Jusqu’ici, j’avais écouté "Diamond Dogs" et "The Man Who Sold the World", échangés contre je ne sais quoi dans la cours de récré. Je les avais trouvés « pas mal », mais hormis quelques morceaux, je n’accrochais pas. Et puis, il y a eu cette cassette achetée à Venise et écoutée en boucle pendant un mois. Avec le souvenir d’un lever de soleil sur une autoroute italienne, une lumière rasante, un horizon vide, désolé, martien. L’autoradio joue Warszawa. Moment parfait.

    Sébastien Crépinior (musicien, chanteur du groupe Thesaintcyr) :

    Tout d'abord David Bowie est le seul artiste permettant d' assouvir les différentes facettes de mon univers musical : du Glam à la New Wave de l'Indie Pop au Post Punk, de l'Electro Urbaine à la Soul. Il a en même temps digéré ses influences et réussi à en extraire la substantifique moelle pour apporter, tel un peintre, son édifice à l'art contemporain. Chacun peut ainsi « se référer » à son œuvre selon la période et à en faire sa valeur étalon. Pour ma part, c' est le titre Ashes To Ashes qui va me donner la force créatrice dont j' ai besoin. L'antagonisme entre la basse funk et la voie cold de Bowie est une synthèse parfaite qui nous guide vers une planète musicale que l'on veut toujours explorer.

    Alexandre Gimenez-Fauvety (co-fondateur des labels Croque Macadam et Requiem Pour Un Twister) :

    Bowie était à mon sens un caméléon, comme Gainsbourg. Les deux étaient capables de coller ou de précéder les évolutions sonores de leur époque, tout en exprimant en fond une expression très singulière et personnelle: ils étaient de leur temps mais déjà détachés de celui-ci. Résultat : le glam rock de Bowie a probablement mieux vieilli que celui de Slade ou The Sweet (pour lequel j'ai néanmoins une énorme tendresse). Toujours avant-gardiste et fidèle à lui même, l'Anglais a, me semble-t-il, touché les passionnés de musique français par sa démarche de dandy, lettré et en constant défrichage. J'ai toujours eu le sentiment que les Français aimaient d'avantage dans le rock l'idée de personnalité (qu'incarne à merveille l'Anglais) que la notion de bande (comme peuvent l'être les Beatles pris comme un ensemble plus que comme une somme d'individualités). Niveaux chansons me viennent à l'esprit All The Young Dudes de Mott The Hoople, hymne rock par excellence, The Man Who Sold The World (toute ma génération ayant été marquée par la version unplugged de Nirvana), l'excellente et groovy In The Heat Of The Morning que dynamitaient les Spadassins en live ou encore ma probable favorite Space Oddity sur laquelle il n'y aurait pas grand chose à dire de pertinent tant sa perfection parle d'elle même ; le solo de stylophone reste un moment dément ! Bowie comme Bolan firent leurs premiers pas dans la musique en adoptant le look mod et, si leurs morceaux ne furent pas mémorables dans l'ensemble à ce moment là, il y a déjà dans cette époque le germe de leur look androgyne et flamboyant des années 70.

    Dominique Pascaud (professeur de dessin et de peinture, musicien - entre autres guitariste et compositeur d'Alex Rossi -, et écrivain - auteur en 2015 de "Figurante") :

    J'ai découvert Bowie par mes grands frères, ils écoutaient en boucle "Ziggy Stardust". J'aimais le son et la puissance des mélodies. Puis plus tard j'ai tout écouté de lui. avec un faible pour "Diamond Dogs", le disque le plus sombre. Un titre préféré ? Difficile de choisir, Lady Grinning Soul, que j'écoutais tous les matins avant d'aller au collège. J'aimais tout chez lui, son look, sa voix et le concert des Spiders From Mars reste un must. Je me suis acheté une guitare 12 cordes grâce à lui. J'ai vu Bowie en concert pour "Outside", un moment inoubliable ! Il m'a beaucoup influencé et restera toujours une source d'inspiration.

    Cyril Brière et Nicolas Magenham, du groupe Sans Sebastien :

    David Bowie c'est pour nous une dualité entre l'ombre et la lumière, cette voix grave et profonde qui tout d'un coup jaillit dans la lumière, tranchante et précise. Il crée sans cesse des passerelles entre nos méandres intérieurs et le monde extérieur. C'est un explorateur des temps modernes, un passeur aux allures de petit prince, beau et troublant en diable. Il nous aide en tant qu'artiste, chaque jour, à travailler sur notre singularité, ne pas en avoir peur et savoir en jouer. Il nous aide a fouiller de nouveaux territoires pour garder en éveil la curiosité, l'envie et le désir comme des éternels débutants.

    Cyril: Les photos de lui nu, du clip scandale de China Girl, et publiées dans Ok Magazine sont le doux souvenir de l'un de mes premiers émois adolescents.

    Notre chanson préférée ? Absolute Beginners. Sa période 80's est la moins appréciée, pourtant, quand il décide de faire des tubes, on a quand même droit à des vraies perles pop souvent au dessus de la mêlée : Modern Love, China Girl, Blue Jean, Let´s Dance ou Time Will Crawl. Et surtout, pour nous, Absolute Beginners est rien qu'à son titre génial et en deux mots le meilleur résumé de la vie.

    Notre album préféré ? Difficile d'en choisir un, tant ils sont différents ... Peut être "The Rise And Fall Of Ziggy Stardust" pour ce personnage parfaitement incarné, ambigu et résolument moderne, qui a chamboulé son époque et a traversé les autres sans prendre une ride. Et aussi le dernier, "Blackstar", car c'est un adieu déchirant et absolument fascinant, aller chercher jusqu'au bout les sensations et les magnifier. Avoir fait passer la mort de l'ombre à la lumière restera peut être son héritage le plus bouleversant.

    Gérald Petitjean (blog Little John's Pop Life) :

    Mon premier souvenir de Bowie, c’est le clip de Ashes To Ashes. Je devais avoir environ 10 ans et je regardais la télé. Ca m’avait hypnotisé : la musique, les images, le personnage de clown blanc … Un peu plus tard, j’ai vraiment découvert Bowie, enfin surtout sa période glam, par l’intermédiaire du groupe Suede. Ce fut une vraie claque : Life On Mars, Oh ! You Pretty Things et Changes sur « Hunky Dory », et tous les titres de « The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars » que je connais quasiment par cœur (Starman, Moonage Daydream, Five Years, Lady Stardust, Ziggy Stardust, Suffragette City, Rock’n Roll Suicide, Hang on to Yourself, …). Je me souviens aussi des concerts de Bowie auxquels j’ai pu assister : aux Eurockéennes en juillet 1996, à Bercy en octobre 2003, et surtout à Lyon en février 1996. Mon premier concert de Bowie. Les chansons de l'album « 1. Outside » étaient fascinantes, en particulier The Hearts Filthy Lesson, avec les lignes de guitare étranges de Reeves Gabrels, et l’extraordinaire solo de piano de Mike Garson pendant lequel Bowie mimait un pianiste. Et un moment magique pour conclure : Moonage Daydream, qui replongeait toute la salle en pleine folie glam. Enfin, Bowie, c’est aussi le souvenir de The Man Who Sold The World, joué à la guitare (probablement très mal) à mon petit frère quand il avait 6 ans ... C'est peut-être là que notre blog a démarré ...

     


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  • Interview de Juliette Heilmann et Paul Braillard du groupe X&Y, pour la sortie de leur premier EP "The Miracle Of ..."
    12 novembre 2015 - Pop In.
    Par Baptiste et Gérald PETITJEAN.
    Photos d'Olivier REBECQ.

    Interview de X&Y, 12 novembre 2015

    Baptiste & Gérald : Racontez-nous un peu vos histoires personnelles et les moments charnières qui vous ont donné envie de faire la musique et de créer ce groupe X&Y...
    Paul Braillard (guitare, chant) : Nous sommes de deux générations différentes, Juliette et moi, mais nous avons commencé à faire sérieusement de la musique au même moment, il y a six ans. Nous nous sommes rencontrés via un groupe de reprises qui d'ailleurs a fini par s'appeler « Y » [à prononcer en anglais], ce qui donne un indice sur le nom du groupe aujourd'hui. Juliette faisait déjà partie de ce projet musical le jour où j'ai été auditionné pour en devenir le chanteur. Je me souviens que j'avais dû chanter Crying Lightning des Artic Monkeys. Reptilia des Strokes aussi. C'était très pop rock. Plus tard, je me souviens que Juliette m'a envoyé un message dans lequel elle m'annonçait qu'on allait reprendre Paranoid Android de Radiohead. C'était un pari osé…
    Juliette Heilmann (guitare) : … Mais on a réussi à sortir quelque chose qui nous ressemblait! (rires)
    PB : A cette époque on aimait bien revisiter des classiques, utiliser de l'existant comme un point de départ. On avait complètement déstructuré Smells Like Teen Spirit de Nirvana avec des accords complètement barrés…
    JH : Oui je me souviens surtout du final : tu tapais sur le clavier comme un fou, c'était sympa. Le morceau montait tout doucement en intensité, et à la fin c'était une grande explosion. L'idée, en tout cas pour certains morceaux, c'était vraiment de déconstruire la chanson pour se l'approprier.
    PB : Bref on faisait des reprises, mais, mine de rien, on s'essayait déjà à l'arrangement et la compo. Au bout de 2 ans, le groupe a fini par se séparer, justement quand on a voulu se concentrer sur la composition. On s'est retrouvés juste tous les deux avec Juliette. On a écrit pas mal de morceaux qu'on jouait en duo acoustique dans des bars pendant 2 ans encore… Et puis l'an dernier, on s'est dit que ces chansons méritaient d'être portées par un groupe.
    JH : Quand j'ai rencontré Paul j'étais à l'American School of Modern Music. Paul se formait dans son coin, en autodidacte, puis il a rejoint cette école. C'est un établissement très axé sur le jazz, donc pas forcément notre domaine de prédilection, mais qui sensibilise véritablement à l'improvisation et à l'arrangement, et qui a aussi le mérite de te faire interagir avec beaucoup de musiciens. On a tout naturellement rencontré deux personnes avec lesquelles on s’entendait bien, et qui ont su mettre leur patte dans le projet, avec des univers différents mais complémentaires : Pablo Ramirez à la batterie, et Sacha Leroy à la basse. Grâce à eux, le puzzle est complet maintenant!
    Pour l'histoire du nom de groupe… Quand on s'était retrouvé à deux, on voulait trouver un nom qui reprenait l'idée "Y" mais en évoquant notre duo, du coup « X&Y » nous est vite apparu comme une évidence. On aimait bien comment ça sonnait. On peut y voir ce qu'on veut, un homme - une femme, deux générations, les chromosomes, le début (ou la fin?) d'une histoire… Même si nous sommes quatre désormais on garde ce nom, on s'y est habitué!

    B&G : Et justement, il faut prononcer « X&Y » à l'anglaise. Cela peut se justifier par le fait que les paroles de vos morceaux sont en anglais. L'écriture en français vous intéresse-t-elle moins ?
    PB : Je n'ai pas vraiment choisi d'écrire les textes en anglais à vrai dire… Je ne me suis jamais posé la question : quand j'écrivais des paroles, c'était l'anglais qui me venait immédiatement. Comment l'expliquer ? 95 % de ce que j'écoute est en anglais. Ceci dit une petite partie de moi a envie d'écrire en français. Mais cela viendra à un moment sans que la question n'ait à se poser. Cela se fera aussi naturellement, je l'espère, que l'écriture en anglais aujourd'hui. J'ai quelques chansons en français sous le coude, mais elles ne correspondent pas à X&Y.

    B&G : Quels ont été vos premiers émois musicaux, et les groupes qui vous ont le plus influencés ?
    JH : Mon premier émoi significatif, c'est sans aucun doute Pink Floyd. Quand j'étais ado, ils m'ont littéralement obsédée : c'est le premier groupe dont j'ai écouté tous les albums, en long, en large et en travers ! C'est venu en même temps que mes premiers essais à la guitare. Ce qui me marquait le plus c'était leur son global, et en particulier celui de Gilmour. Ils pouvaient composer des mélodies très faciles à entendre et à retenir et en même temps s'évader dans des parties instrumentales plus osées et plus fouillées. Cet équilibre est une chose que j'admire. Et puis, en grandissant, je me suis rapproché des 90’s et des années 2000 : de Nirvana aux Arctic Monkeys, de Portishead à Radiohead. Paul m'a aussi fait découvrir la discographie de Blur que je connaissais peu, et d'autres groupes britpop comme Pulp.
    PB : Les chansons « triptyques » nous fascinent en fait. On avait tendance à donner un peu trop là-dedans au début : on commençait avec une mélodie, et puis le morceau pouvait partir très loin, parfois même un peu dans tous les sens. On a cadré nos compositions avec le temps, en essayant de trouver l'équilibre entre notre goût pour la musique efficace, qui parle à tout le monde, et l'envie de s'évader à travers des parties plus planantes… Il y a aussi des groupes plus actuels, qu'on admire beaucoup, par exemple The Antlers, qui possède à la fois cette ambivalence pop et musique plus planante. On suit beaucoup aussi ce qui se passe sur la scène post-rock : Godspeed You! Black Emperor par exemple, qui arrive très bien à imposer une ambiance. Leur musique nous parle énormément. On peut se retrouver à jammer à la maison dans cet esprit-là…
    JH : … le même accord qui tourne, et qui va finalement prendre une ampleur inédite. On peut se permettre ce genre de délire quand on veut, à n'importe quelle heure, sans déranger personne car nous avons une petite pièce insonorisée à domicile, avec tous nos instruments.

    G : L'EP que vous venez de sortir, « The Miracle Of... » pourrait se découper en deux parties : on retrouve l'influence Pink Floyd pour les deux premiers morceaux de votre EP, et l'influence Radiohead pour les deux derniers…
    JH : Cela me paraît cohérent de voir cet EP "coupé" en deux. Je dirais tout de même qu'il y a une influence Arctic Monkeys sur les deux premiers morceaux.
    PB : Le troisième morceau, The Right Way, est une de nos compositions les plus anciennes, d'où l'influence évidente de Radiohead. Et sur le dernier morceau, Breath in/out, on peut aussi évoquer le groupe de rock américain Spain si l'on veut trouver des ressemblances… En tout cas c'était la couleur que je recherchais quand j'ai commencé à écrire la chanson, à la limite du jazz club, avec des sons un peu traînants. On imagine bien un rideau de velours…

    G : Le groupe Spain a joué ici, au Pop In ...
    JH : On a joué dans une salle où Spain a joué ? Trop classe !
    PB : Ce morceau me fait aussi penser à Low, dans le genre slowcore.

    B&G : En fait une musique très simple, très peu de notes. Basse, batterie, chant, guitare avec un minimum de notes et d'effets. Rythme assez lent, bien deep !
    PB : Oui… Globalement ce premier EP a un côté catchy assumé, mais le second tirera plus sur nos influences sub, avec des ambiances parfois plus complexes.

    B&G : Le choix des chansons, dans la mesure où il s'agit de votre premier EP, n'est évidemment pas dû au hasard. Pouvez-vous nous dire ce que chacune représente pour vous ?
    PB : On voulait avoir un panel assez large même si ce sont les chansons les plus "simples" de notre répertoire: l'EP commence avec The Miracle Of Hell, qui est plutôt rock, tout comme Everything Will Be Alright, plus pop encore. Pour Miracle, elle est apparue il y a un ou deux ans, alors qu'on avait suffisamment de morceaux. Mais on voulait ce morceau efficace. On a décidé de se bloquer une nuit pour l'écrire. La plus longue de l'année, celle du 21 décembre. On a commencé à bosser au coucher du soleil et on a arrêté quand il s'est levé ! On s'était fixé ce challenge et voilà Miracle était là. Pour ce qui est du reste du disque c'est une sorte de descente, un retour au calme en quelque sorte.
    JH : Breath In/Out le dernier morceau est celui qui a provoqué, selon moi, la meilleure expérience lors de l'enregistrement : on l'a fait en live. A l'écoute, je pense que cela s'entend : on est davantage en osmose, on s'écoute plus les uns les autres. Il y avait aussi une part d'inconnu qui m'a beaucoup plu. J'aimerais bien qu'on laisse plus de place à ce type d'enregistrement pour le prochain CD, quitte à passer un peu plus de temps en studio : on se donne la chance d'avoir des imprévus.

    Interview de X&Y, 12 novembre 2015

    B&G : Quel est votre programme pour cette fin d'année 2015 ? On pourra venir vous voir en concert ?
    PB : On a fait quelques changements au niveau de la line-up, la personne qui assurait la deuxième guitare a quitté le groupe. Du coup, je récupère une guitare, et depuis notre dernier live, un mois en gros, nous retravaillons les arrangements en groupe. L'idée est de redéfinir un peu le son du live et de revenir à une formation classique rock : guitares, basse, batterie, chant. On va éprouver ce nouveau schéma début décembre avec deux concerts dans le Nord-Est, à Sedan au Ba-Rock Café le 5 décembre, puis le 6 décembre au No Man's Land à Volmerange-Les-Mines, près du Luxembourg. On va reprendre les dates parisiennes en janvier 2016, et repartir au plus tôt en studio pour enregistrer ce qu'on appelle la deuxième partie de l'album.
    JH : Je ne sais pas si on appellera cette deuxième publication premier album ou deuxième EP, car elle comportera huit ou neuf chansons… Peut-être un long EP !
    PB : On prévoit aussi une petite surprise, sous forme de clip.
    JH : On cherche aussi des festivals où on pourrait jouer l'été prochain, ce serait super de tourner pendant deux à trois semaines sans interruption.

    B&G : Qu'est-ce-que vous écoutez en ce moment ?
    JH : J'ai découvert récemment un groupe un peu math rock, Battles, où on retrouve des métriques un peu bizarres. Mogwai aussi, une musique bien planante. J'écoute le dernier Villagers en boucle. Et, pour les citer encore : Godspeed You !
    PB : J'ai adoré le dernier Blur, même s'ils ont toujours cet écueil de faire des albums un poil trop longs à mon goût. Plus récemment, j'écoute pas mal de groupes « ambient », comme A Winged Victory For The Sullen, Grouper, Clem Leek… J'écoute aussi pas mal John Grant. Et Tame Impala, même si je me lasse un petit peu du dernier album finalement...
    JH : J'adore Tame Impala, mais sur  « Currents », il y a un truc qui me gêne, sans trop savoir quoi. Peut-être ce virage électro qui leur enlève quelque chose selon moi…

    B&G : On arrive à la traditionnelle interview "Dernier Coup", on commence avec votre dernier coup de cœur ?
    JH : Je suis allée dans un super restaurant avec une copine. Le resto s'appelle Puce et se trouve à Pigalle. On s'est régalé.
    PB : Le triplé de Lacazette contre Saint-É.

    B&G : Dernier coup dur ?
    JH : Notre appart' est complètement mal rangé et sale, j'en ai repris conscience ce matin… En même temps, c'est pas vraiment le dernier coup dur, ça fait longtemps que c'est comme ça ! (rires)
    PB : Pareil. Y'a des cartons partout. On a reçu du nouveau matériel de musique…

    B&G : Dernier coup de gueule ?
    JH : « Il faut ranger cet appart' ! », c'est lié au coup dur !

    B&G : Dernier coup de rouge ?
    JH : Hier soir. Un cubi Monoprix, du Corbières. On le conseille !

    Prochain concert de X&Y le jeudi 7 janvier à l'Olympic Café (20, rue Léon, 75018 Paris). Toutes les infos sont disponibles sur l'événement Facebook suivant : https://www.facebook.com/events/1088647914502871/

    Pour suivre les actualités de X&Y:
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    Pour commander le CD de leur premier EP, ou le télécharger en mp3 :
       - Bandcamp : http://xmusicy.bandcamp.com/releases


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