• Bye bye Magic Revue Pop Moderne ...

    Par Gérald PETITJEAN.

    Bye bye Magic RPM ...

    Il n’y a pas si longtemps (ou alors il y a déjà longtemps), j’écoutais Bernard Lenoir sur France Inter et je lisais Magic. Puis j’ai juste lu Magic. Et aujourd’hui, je ne sais pas trop ce que je vais lire … Magic arrête. C’est la fin d’une époque.

    Depuis deux jours, je me replonge dans mes vieux numéros et les souvenirs reviennent.

    La couverture du n°1 avec Elastica : génération britpop.

    Les chroniques de disques et les interviews des groupes Suede et Blur, qui m’accompagnent depuis plus de 20 ans.

    Bye bye Magic RPM ...

    Bye bye Magic RPM ...

    La découverte du groupe Jack à la Route du Rock 1996 : concert magistral, suivi d’une séance de dédicaces très imbibée sur le stand Magic.

    Bye bye Magic RPM ...

    Des chroniques qui donnaient envie d'acheter des disques avant même de les avoir écoutés.

    Des interviews beaucoup plus longues, denses et profondes que ce qu'on pouvait lire ailleurs. Des interviews qui donnaient l'impression de parler en tête à tête avec les musiciens.

    Les soirées au Pop In qui se poursuivaient à La Loco. Avec parfois des concerts pendant ces soirées Magic : Nada Surf, Russel Senior (enfin c’est ce dont ma mémoire défaillante de quadragénaire croit se souvenir …).

    Les actualités souterraines françaises qui nous faisaient faire le tour de la communauté pop moderne hexagonale.

    Les couvertures qui mettaient courageusement en avant les groupes français qui n'ont rien à envier aux anglo-saxons: Autour de Lucie, Rinôcérôse, Aline, Mustang, ...

    Bye bye Magic RPM ...


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  • Une sélection des meilleurs articles lus sur le web ...

        - Les (vrais) labels indépendants français
    https://i-d.vice.com/fr/article/les-labels-province

        - La nouvelle scène pop française parle du premier album des Arctic Monkeys, sorti il y 10 ans
    http://www.slate.fr/story/113071/premier-album-arctic-monkeys-scene-francaise

        - La récupération du vinyle par les majors
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/TANDY/54498

        - L'organisation des concerts, le paiment des groupes, l'intermittence
    http://gonzai.com/guide-dun-spectacle-par-intermittence/

        - Interview d'Owen Harvey, le photographe des contre-cultures anglaises
    http://i-d.vice.com/fr/article/bonne-nouvelle-les-anglais-sont-toujours-aussi-punk

        - Les coulisses des usines à tubes
    http://next.liberation.fr/musique/2016/04/29/pop-melting-jackpot_1449607

     


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  • - Aline : Promis juré craché

    - Motorama : Holy day

    - Eagulls : My life in rewind

    - SIGHS : Come home

    - Metro Verlaine : Manchester

    - Paprika Kinski : Jamaica

    - SLOES : Chasing tails

    - Ariel Ariel : Comme toi

    - ALGO : The misunderstanding

    - Séverin : Ça ira tu verras

    - Emily Jane White : Frozen garden

    - Agency : The World Is A Mafia And It's Going Down


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  • Live Report – Soirée Klaxon, Guillaume Stankiewicz + Sarah Maison + Ricky Hollywood (Les Trois Baudets, 4 avril 2016)

    Par Baptiste PETITJEAN.

    Live report : Soirée Klaxon, Guillaume Stankiewicz + Sarah Maison + Ricky Hollywood (Les Trois Baudets, 4 avril 2016)

    Un peu comme les locaux des Trois Baudets, le set de Guillaume Stankiewicz est labyrinthique, sauf qu’on ne s’y perd jamais vraiment. On s’y égare seulement. Flanqué de deux musiciens sur scène, Guillaume Stankiewicz fait groover son dernier EP, faisant gentiment dériver son public dans une ambiance cotonneuse. Cet étourdissement s’accentue quand arrivent les morceaux L’Obscurité, L’Hiver, et Qui d’autre. Même s’il cite parmi ses influences majeures Townes Van Zandt – ce qui a tout de suite conduit certains à le mettre un peu trop hâtivement dans le même panier que le non moins talentueux Baptiste W. Hamon –, sa musique déborde le « socle folk » que Guillaume s’est façonné tout seul. Quelques minutes avant le concert, il nous confiait, lucide : « mon style, si j’en ai un, s’est construit très lentement, et assez tard. Mais aujourd’hui, je peux dire que Neil Young, pour la musicalité, et Dominique A, surtout, mais pas seulement, pour le chant en français, constituent les deux piliers de mon humeur artistique ». Le résultat, un deuxième EP mieux produit et plus fouillé, des mélodies et une atmosphère plus recherchées et ornées par un chant Morrisseyen, sans pour autant quitter le terrain des chansons que l’on fredonne, comme le remarquable titre éponyme de l’EP Sans cesse et sans bruit. « Un morceau assez simple, reconnaît Guillaume, modeste, qui est venu tout naturellement, en 2014 ; aussi naturellement que l’inspiration fut immédiate. En revanche, il s’agissait d’un morceau plus lent à l’origine, une ballade ». Bref, après une petite demi-heure de concert, quand les lumières de la salle se rallument et que celles de la scène s’effacent, on réalise que l’on a écouté de bien jolies chansons, propices, comme le souhaite Guillaume, à « provoquer une émotion simple et forte à la fois », une ivresse légère peut-être, voire une sorte de vertige, comme celui dont il avoue être parfois saisi lorsqu’il s’agit d’apprécier son propre travail.

    Sarah Maison, accompagnée d’elle-même, de son PC et de sa boîte à rythmes, ne nous a pas vraiment donné l’occasion de nous remettre les idées à l’endroit. Son set, conclu par les deux morceaux sortis sur son soundcloud, Décroche-moi et l’imparable Western arabisant, annonce de belles publications futures. Et on ne prendra pas trop de risques en suggérant que Sarah Maison pourrait être la version orientale d’un mélange de Pascale Borel, Lio et Catherine Ringer. Légèreté apparente, naïveté trompeuse… A suivre.

    Ricky Hollywood, pour terminer. Et quelle fin ! De fin il n’y en aurait d’ailleurs peut-être pas eu, si les Trois Baudets n’avaient pas eu cette idée étrange de couper le set de Ricky et de sa petite bande, au bout de huit ou neuf chansons exécutées grâce à un cocktail d’énergie, d’aisance et d’humour. L’amour peut-être symbolisant bien ce triptyque… Difficile de résister, tant elles sont irrésistibles, de retranscrire les paroles de ce morceau : « Si tu fais l’amour ce soir / Rappelle-toi ce refrain / allez vas-y fais-le bien / Pense à ton père / Pense à ton mère / Qui se sont données du mal pour toi ». Ricky n’oublie pas non plus d’être un artiste engagé, la preuve avec le titre Je ne te reconnais pas, sorti dans une compil’ de La Souterraine… Un vrai-faux second degré porté par des mélodies clinquantes et bien ficelées d’un côté, une section rythmique increvable de l’autre.

    Setlist Guillaume Stankiewicz (https://www.facebook.com/guillaume.stankiewicz/: San Francesco del Deserto > Sans cesse et sans bruit > Le temps que j'avais > L'obscurité > L'hiver > Qui d'autre >C'était vous, familiers.
    Prochain concert le 17 avril pour le Disquaire Day, aux Balades Sonores, Paris

    Setlist Sarah Maison (https://www.facebook.com/Sarah-Maison-118439544906001/) : Intro : Barachicha Bensalem Zig Zag > Torrent de Chaleur > Je Ne Peux Pas Te Voir > Dormir > Müzül > Décroche-Moi > Western Arabisant > Tu N'es Pas Là
    Prochain concert le 27 avril au Pop Up du Label, Paris

    Setlist Ricky Hollywood (https://www.facebook.com/Ricky-Hollywood-Service-de-D%C3%A9veloppement-Personnel-175205342533873/) : Je me sens mou > Le musicien > L'amour peut-être > Parti dans le passé > Prie pour moi > Onan > Je ne te reconnais pas > Tu te regardes > Poster Moderne
    Prochains concerts le 10 mai au Supersonic, Paris ; le 20 juin aux 36h de Saint Eustache, Paris


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  • Manchester : foot et musique

    Très beau documentaire du journal L’Équipe sur Manchester, la ville du foot et de la musique :

    http://www.lequipe.fr/explore-video/manchester-briques-rock-et-foot/

    C'est aussi une bonne occasion de relire nos chroniques des livres suivants :

       - "Manchester Music City 1976 - 1996", de John Robb : http://ljspoplife.eklablog.com/manchester-music-city-1976-1996-de-john-robb-a114989626

       - "Unknown Pleasures ; Joy Division vu de l'intérieur", de Peter Hook : http://ljspoplife.eklablog.com/unknown-pleasures-joy-division-vu-de-l-interieur-peter-hook-editions-l-a114991026

       - "Autobiography", de Morrissey : http://ljspoplife.eklablog.com/morrissey-autobiography-a114988564


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